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Déclaration relative à l’annulation de la cession des pavillons des 12 et 14 rue Jean Valjean.

Cette délibération que nous avons votée aujourd’hui annule donc la délibération concernant la cession des deux pavillons des 12 et 14 rue Jean Valjean initialement votée au conseil municipal du 19 décembre 2023.


Mais elle fait suite, en fait, à notre interpellation lors de l’approbation du procès-verbal de ce conseil municipal de décembre dernier effectuée, comme à chaque fois en début de séance, lors de celui du 6 février 2024.

Nous avions alors souligné une incohérence dans les dates de signature de la promesse de vente faite par les acquéreurs avant la signature du mandat auprès de l’agence ORPI.


Rappelons-nous aussi que suite à nos différentes interpellations en séance sur le bien- fondé de ce projet l’adjoint en charge de cette affaire, avec force et détail, nous expliqua avoir reçu les acquéreurs lui ayant décrit leur projet de centre médical.


Encore aujourd’hui plusieurs questions restent en suspens :

  • Ces échanges eurent-ils lieu avant la signature du mandat ? Probablement !


  • Est-ce une maladresse de l’agence ? À moins que ce ne soit une vente finalement déjà organisée ?


  • Car, dans cette précipitation comment la publicité de ces deux ventes pouvaient-elles s’organiser et ainsi bénéficier aussi aux acquéreurs particuliers, idéalement Guyancourtois, qui rappelons-le était et reste notre priorité ?


  • Pourquoi l'agence disposait-elle des clefs des deux pavillons et les a faits visités avant même qu'elle soit mandatée pour le faire ?


À ce stade, rappelons à l’assemblée, en particulier à ceux qui n’habitent pas ce quartier, qu’il existe déjà un cabinet médical rue princesse de Clèves (une centaine de mètres à côté) actuellement occupé qu’à 50%, certains médecins ayant quitté non pour cessation d’activité mais bien pour exercer ailleurs.

Cela nous interroge.


Nous continuons à penser (comme indiqué dans mon courriel du 26 février adressé à Monsieur le Maire) que cette parcelle doit rester à vocation d’habitation avec une priorité d’accès aux guyancourtois voire, après une étude de faisabilité, pourrait faire l’objet d’un petit programme immobilier permettant de proposer quelques logements supplémentaires aux guyancourtois.


Sans notre vigilance, dans la précipitation et dans un intérêt que nous ne comprenons toujours pas, une transaction de vente d’un bien public aurait pu maladroitement et peut-être illégalement se conclure.


Nous renouvelons, sans trop d’illusions toutefois notre disponibilité pour travailler à cette réflexion.

Et, pour conclure, nous restons vigilants concernant le bon usage du bien public et de l’intérêt commun.


Merci pour votre écoute

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